Nombreux sont les jeunes médecins débutants à nous poser cette question : — si j’opte pour les dispenses et exonérations de cotisations CARMF, je n’aurai aucun point de retraite correspondants et validés en régime complémentaire vieillesse ni sur-complémentaire ASV pour les périodes exonérées ou dispensées. Est-ce bien mon intérêt ?
La réponse est sans appel sur deux plans.
C’est pourquoi il est très indiqué de cotiser le moins possible à la CARMF en captant les exonérations et dispenses légales, particulièrement en régime ASV (régime sur-complémentaire). Les faits sont implacables et nous les exposons dans notre dossier technique, Lettre Réf. S315, consacré au net recul (en euros constants) de vos pensions de retraite CARMF depuis plusieurs décennies. Seule la (modeste, car plafonnée) pension du régime de base (RB) tient la route en termes de revalorisation, mais au prix fort côté cotisants !
Enfin, gardez à l’esprit une donnée dont peu de personnes parlent : sur le plan de l’espérance de vie, vous exercez un métier plus exposé que les cadres supérieurs du privé, et nombre de vos confrères subissent des coups durs de la vie peu après, voire bien avant, la prise de leur retraite. Ce sont les statistiques professionnelles catégorielles publiées par la CARMF elle-même qui le prouvent. Cela est d’autant plus fâcheux qu’en moyenne, les médecins libéraux font valoir leurs droits légaux à pensions retraite plus tardivement — en faisant du rab — , alors qu’elles ne sont que faiblement bonifiées par tout recul par rapport à l’âge légal général de la retraite !
Deux mises en garde
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